Neutre comme la Suisse.. en carbone !
Dimanche 18 juin, les Suisses sont allés massivement dire qu’ils en avaient marre de voir fondre leurs glaciers et Ils étaient 59,1% à dire oui
Les Suisses ont conscience de prendre un virage crucial, pour leur avenir. Le pays devra désormais se défaire de sa dépendance aux énergies fossiles, qui constituent 75 % de sa consommation énergétique et qui sont entièrement importées.
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Alors même que le principal parti politique du pays, l'UDC (droite radicale) s'était opposé à cette initiative en agitant le spectre de la pénurie et de la hausse démesurée des prix de l’énergie (argumentaire court-termiste), la conscience #UrgenceClimatique a été plus forte !
Dans un second référendum, le peuple a plébiscité (78,5 % de oui) l’instauration d’une taxe de 15 % sur les grandes entreprises actives à l’international.
En France, Jean Pisani-Ferry, économiste et proche conseiller d’Emmanuel Macron, a proposé, dans un rapport publié en mai, l’idée d’une taxe exceptionnelle pour les « ultra-riches ».
La stratégie financière évoquée, permettrait à elle seule de bénéficier de 150 milliards € directement dans les caisses de l’État.
Malgré l’urgence à la fois climatique et budgétaire, l’exécutif a immédiatement balayé d’un revers de main l’augmentation de l’impôt sur la fortune en faveur de l’environnement.
De même, le gouvernement a rejeté la taxation des super-profits des grandes entreprises françaises...
Super-profits : prélèvement supplémentaire de 33 % pour les entreprises des secteurs du pétrole, du gaz, du charbon et de la raffinerie situées dans l'UE dont les bénéfices en 2022 sont supérieurs de 20 % à la moyenne des bénéfices générés au cours des trois exercices précédents)
« Il ne s’agit pas de faire de nouveau prélèvement ou de nouveaux impôts.” Elisabeth Borne en réponse au rapport de J. Pisani-Ferry
“Est-ce que ça passe par la fiscalité, je ne crois pas ! …” Olivier Véran sur la question de la taxe écologique sur les ultra-riches
« L’impôt n'est pas la solution » Bruno Le Maire sur l'idée d'une imposition des plus aisés pour le climat.
Pourtant, l’urgence du changement climatique et ses conséquences dramatiques de plus en plus visibles exigeraient, afin d’en atténuer les impacts, une taxe permanente sur les superprofits dans tous les secteurs de l'économie comme le suggèrent d'ailleurs des chercheurs du FMI.
Dommage qu’en économie, la morale ne soit pas monétisée...
"Aidons", les dirigeant·e·s à prendre des mesures engageantes
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